La douleur du partir !

En ce début d’année 2018 je reprends la plume sur mon blog, car j’en ai besoin !

J’ai besoin de mettre par écrit mes sentiments, j’ai besoin de libérer mon cœur, j’ai besoin d’espérer que cette encre numérique puisse prendre, au moins en partie, ma douleur, mes remords et mes regrets.

2018 est pour moi l’année où j’ai dit adieu à mon papa. L’année où, comme sûrement beaucoup d’entre nous face à cette étape, je regrette ; je regrette ces barrières, ces obsessions qu’il avait érigées entre nous, je regrette de ne pas avoir été plus compréhensif, je regrette de ne pas avoir réussi à avoir une connexion plus sentimentale avec lui.

Je lui ai dit ce que j’avais à lui dire, je lui ai dit tout cela, mais je lui ai dit trop tard !
Je lui ai dit au chevet de son lit d’hôpital.
Je lui ai dit car je savais que la fin était proche.
Et ce qui, je pense, me hantera longtemps, je lui ai dit alors qu’il n’était plus conscient.

Aujourd’hui, plus qu’avant, je vais me battre pour ne pas reproduire cela avec mes enfants.
Aujourd’hui, plus que jamais, je vais tenter d’être à leurs écoute, je vais tenter d’exprimer plus mes sentiments, je vais tenter de ne jamais voir cette distance se créer entre eux et moi, comme elle s’était créée entre mon père et moi.

Aujourd’hui je me dois de dire ce que je ressens à tous ceux qui comptent le plus pour moi

Voilà ma résolution pour cette nouvelle année et je fais le vœu que cette résolution tienne !

Adieu papa, je ne me souviens pas te l’avoir dit, mais je t’aimais…


Billet écrit dans le bus pour Nice avec « La Montagne », la chanson qui représente à mes yeux mon papa, dans les oreilles.

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La disparition de la valeur travail

La « valeur travail » est une notion très ancré dans notre société, sans nous en rendre compte nous en somme tous les jours les défenseurs. Un exemple simple, mais révélateur, lorsque nous rencontrons quelqu’un, l’une des premières questions que nous allons lui poser pour faire connaissance est “Tu fais quoi comme boulot ?”

Car pour nous, depuis que nous existons dans cette société, le travail que nous faisons va définir qui nous sommes et ce que nous affectionnons. Que tu sois garagiste, astronaute, agent de propreté, développeur, journaliste, agriculteur ou bien ouvrier l’image mentale que ce fait de toi la personne qui te parle va se modifier. Hors, malheureusement, pour beaucoup de personnes le travail n’est pas une passion et ne défini en rien ce qu’ils sont.

Aujourd’hui les différentes évolutions font que le travail devient une denrée rare. Nous réalisons des progrès scientifiques et technologiques qui font que beaucoup de métiers disparaissent ou sont remplacés par des machines. Face à cette réalité, beaucoup souhaitent une levée de bouclier pour empêcher ces changements par différent moyens, souvent législatif.

Pour ces gens ils vont mieux un travail peu enrichissant, fatiguant, routinier plutôt que l’inactivité. Je pense totalement l’inverse, je suis intimement convaincu que l’humanité est à l’aube d’un changement radical qui pourrait (si les bons choix sont réalisés) permettre à l’Homme (avec un grand H) de s’affranchir du travail. Certes cela ne va pas se faire facilement, au contraire, cela va être compliqué.

Prenons un exemple, l’arrivée très prochainement des véhicules autonomes. Au-delà du fait que ce progrès va permettre une meilleure sécurité routière, il va aussi faire disparaitre un grand nombre de métier. Aura-t-on toujours besoin de personne pour conduire des taxis, VTC ou poids-lourd ? Une réalité économique va vite s’imposer… Attention pour moi ce n’est pas la réalité économique qui prime, mais plutôt le fait que ces métiers ne sont pas enrichissant et sont fatiguant, les automatiser est une bonne solution. Pour mettre en place ce progrès et pour le maintenir nous allons avoir besoin d’ingénieurs, de techniciens, mais le nombre d’emplois détruits sera très largement supérieur à ceux créés.

Alors, ce pose une question, qu’allons-nous faire de toutes ces personnes ? Nous allons les former pour qu’elles puissent accéder aux nouveaux emplois ? Pourquoi pas, mais cela ne marchera pas pour tout le monde, une grande partie va se retrouver sans possibilité d’exercer ces métiers.

C’est là que je crois au « revenu de base universel et inconditionnel » avec la disparition de cette fameuse valeur travail. Il va falloir du temps pour que cette proposition puisse être en place et surtout une très grande volonté. Cette transition serait une révolution sur l’utilité même de l’existence de chacun d’entre nous sur cette terre (ou sur d’autre si d’ici là nous avons colonisé l’espace).

Nous aurons donc le choix de nous orienter vers ce que nous aimons, ce qui fait battre notre coeur et peuple nos rêves la nuit. Sans ce soucis de savoir si nous allons survire, nous pourrons suivre nos passions. À ce moment là l’être humain va pouvoir prendre le temps d’être celui qu’il souhaite être et pourquoi pas tenter de s’épanouir dans l’art, dans la recherche, dans le voyage, dans l’implication associatif, dans l’aide humanitaire, dans la préservation de notre environnement. Nous pourrons tous nous libérer de notre statut de consommateur pour devenir des véritables acteurs.

Et non ! Notre société ne va pas se désagrégée dans l’oisiveté généralisé, une partie de la population va peut être se laisser porter par se revenu mais la très grande majorité va s’en servir pour améliorer leur vie et se réaliser.

Je rêve de ce monde.
Je rêve de cette société.
Je rêve de la disparition de la « valeur travail » !

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Créer son environnement sonore

J’ai toujours travaillé en musique, que ce soit avec des playlists ou en choisissant un album entier, avec majoritairement des B.O.F. des dessins animés de mon enfance (Aladdin et Le Roi Lion surtout !!!).

J’adore la musique car elle me permet de m’isoler et de me plonger dans un univers parallèle m’aidant à me concentrer sur mon code. Malheureusement, la musique à un défaut, elle peut-être entrainante et je me retrouvais, parfois, à chanter ou penser à la chanson au lieu de travailler.

Du coup, c’est dernier temps je me suis décidé à n’écouter que des musiques de l’univers de Minecraft, laissant beaucoup moins place au “poussage de chansonnette”.

Mais ça c’était avant de connaitre Noisli.

Impression d’écran du site de Noisli

Noisli est une petite page web qui vous permet de mixer des sons que l’on retrouve dans la nature. Cela va du bruit de la pluie ou du tonnerre jusqu’au bruit de la mer ou du ruisseau en passant par le bruit du train. Tout ces petits enregistrements tournent parfaitement en boucle et permettent de créer différent environnements sonores.

Et là c’est magique, en quelques petits réglages, vous vous retrouvez d’un monde propice à la concentration. En vous inscrivant vous pourrez enregistrer jusqu’a cinq combinaisons pour ne pas avoir à faire les réglage à chaque fois.

Pour ma part j’ai créé :

Sachant que « Orage » est clairement celui que j’écoute le plus souvent (vous pouvez cliquer sur les noms de chacun pour les écouter sur Noisli)

Impression de l’outil Noisli

En plus il existe une extension chrome pour pouvoir manipuler vos favoris directement depuis le navigateur et sans avoir à aller sur le site.


Billet écrit en télétravail depuis le Jura avec « Orage » dans les oreilles.

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J’en ai marre de vos migrants !

Personne n’a échappé à la terrible photo de cet enfant mort sur la plage, victime d’avoir, avec ses parents, voulu rejoindre l’Europe. Comme beaucoup, cette photo m’a profondément touché. Dans cette photo, j’ai vu mon fils à la place de ce petit garçon…

Pourtant, ce genre de drame est devenu presque banal tellement il arrive souvent. C’est terrible, mais nous nous habituons à l’horreur !

Suite au déferlement médiatique après ce drame, une partie de la classe politique a annoncé vouloir prendre des mesures fortes pour éviter ce genre de drame. Ces mesures, trop tardives, trop timides et qui ne sont pas encore en place, ont fait réagir.

Et c’est là que je me suis rendu compte ce qu’est vraiment l’horreur !

L’horreur c’est de voir la façon dont les migrants sont décrits par la classe politique opposée à leur accueil, mais aussi, et surtout, par notre entourage.

L’horreur c’est de voir ce déferlement sur les réseaux sociaux à coup de partage d’articles erronés (ou carrément faux) et de commentaires haineux.

L’horreur c’est de voir comment sont présentés vos migrants.

Vos migrants traversent la mer, au péril de leurs vies, pour venir se faire soigner gratuitement une carie.

Vos migrants sont en fait des terroristes venus appliquer la charia en France.

Vos migrants sont des gens sales et sans aucun respect, voir même des casseurs.

Vos migrants vont prendre l’argent de la France alors même que nous n’aidons pas nos propres démunis.

Vos migrants viennent prendre nos emplois alors que le chômage explose en France.

Alors, oui, j’en ai marre, j’en ai ma claque, j’en peux plus de vos migrants…

J’en ai marre de voir des articles haineux disant que les migrants vont gagner plus de 1500 € par mois alors qu’il suffit de chercher un peu pour voir que c’est totalement faux.

J’en ai marre de ces partages de messages montrant que le seul but des migrants c’est de venir profiter de nos aides sociales. Surtout quand ceux qui partagent cela, ont déjà fraudé pour avoir des aides ou font du travail au noir…

J’en ai marre de ces billets racistes expliquant qu’il faut d’abord s’occuper de nos démunis français de souche. Ce n’est pas l’un ou l’autre, il faut agir pour tout le monde.

J’en ai marre des propos prônant la préférence nationale de la part de personnes issus de l’immigration et dont les grands parents ont dû supporter le même genre de propos…

J’en ai marre de voir les migrants utilisés dans tous les contextes ! J’ai quand même lu quelqu’un dire que l’on n’arrive pas avoir des trains à l’heure et que l’on veut accueillir des migrants…

Car vos migrants ne sont pas les miens.

Pour moi ce sont des hommes, des femmes, des enfants qui n’ont pas eu la chance, comme moi, comme vous, de naitre au bon endroit.

Pour moi ce sont des personnes qui fuient la misère, la guerre, qui cherchent de l’espoir, un avenir pour leurs enfants.

Pour moi ce sont des désespères qui n’ont plus rien à perdre et montent sur des bateaux destinés à couler.

Pour moi ce sont mes arrières grands-parents fuyant la misère de l’Italie du sud pour venir s’installer en France où ils seront, à l’époque, considérés comme des voleurs et des assistés !!


Billet écrit dans un TGV avec la chanson « Lily » de Pierre Perret dans les oreilles.

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OuiGo ? Je dis Oui !

Photo de controle à l’embarquement d’un train OuiGo

Dernièrement pour un déplacement personnel dans le nord de la France, j’ai eu l’occasion de prendre, avec ma famille, un OuiGo, la formule low-cost de la SNCF. A quatre, l’aller retour Aix en Provence - Marne la Vallée nous est revenu à un peu plus de 150 €, moitié moins qu’avec un TGV classique et le tiers du prix en avion.

A première vue le OuiGo peut paraître très restrictif : billet nominatif non annulable, achat seulement en ligne, pas de choix des places, pas de première classe, pas de wagon bar, un sac à main et un bagage format cabine par passager, chaque bagage supplémentaire (ou hors format) sera facturé 5 € par trajet (si payé lors de la commande, sinon ce sera 20 € en gare), prise électrique payante et présentation en gare au moins 30 minutes avant le départ avec carte d’identité. Seulement deux trajets possibles (aujourd’hui) et dans des gares souvent excentré comme la gare de Saint-Exupéry pour Lyon et celle de Marne la Vallée pour Paris.

En clair presque tous les codes des compagnies aériennes low-cost ! À ceci près que OuiGo est très intéressant pour les familles : billet enfant à 5 € et une poussette autorisée par enfant. Ce qui fait que le trajet devient plus abordable et simple.

Certain argumenteront que la prise électrique à 4 € c’est un peu abusé, pour ma part je trouve ca très bien, surtout que cela me garantit d’avoir une prise électrique. Car dans les TGV classiques vous ne trouverez pas de prise en seconde classe et en première classe c’est la loterie, une fois sur trois le wagon n’est pas équipé… Sur ce point pour moi le OuiGo est un vrai plus ! Lors de mes déplacements professionnels le choix de la première classe se fait surtout pour pouvoir profiter de la fée électricité.

Mais ce n’est pas tout, j’ai été aussi agréablement surpris de la gestion des passages une fois dans le train. Toutes les heures environ, l’agent OuiGo fait le tour des wagons pour vérifier si tout va bien et prend même le temps de plaisanter avec les enfants. Même les désagréments du voyage en train a été une bonne expérience : à l’aller, le train devant nous a heurté un animal, nous avons de suite était prévenu par une annonce au micro, mais aussi par SMS et par email ! Traitement au quel je n’ai jamais eu le droit dans un train classique. Et au fil du trajet j’ai même reçu un deuxième email m’informant de l’évolution du retard. Une vraie gestion de la relation avec le client ! Petit plus, Haribo offrait des sachets de bonbons aux enfants dans les wagons.

Cette expérience avec OuiGo a été très satisfaisante et nous donne même des idées pour planifier à moindre coût une visite du célèbre parc se trouvant à Marne la Vallée.

Pour finir, c’est la première fois, depuis que je prends le train, que j’ai eu l’impression d’être traité comme un client plutôt que comme un usager des transports en commun !


Billet écrit en seconde classe, sans prise électrique, dans un TGV avec l’album « Dimanche » d’Oldelaf dans les oreilles.


Crédit photo : Jean-Louis Zimmermann

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